Description
Yvan Dautin, Le cœur à l’encan. en bac le 23 août
Bien sûr il y a la joie de retrouver Yvan Dautin, sa voix intacte, grave et douce à la fois, mélancolique, aux intonations changeantes selon l’humeur, qui parfois font songer à Jean-Roger Caussimon, à Julien Clerc… Ces trois dernières décennies, Dautin ne nous avait offert que deux albums (le précédent, Un monde à part, remonte à 2012), c’est dire si celui-ci est événement, qui nous rappelle utilement l’immense artiste qu’il est et qu’on avait quelque peu oublié, bien souvent abandonné à nos souvenirs de la chanson d’auteur des années soixante-dix et à quelques titres plus fameux que d’autres tels que La mal- mariée, Boulevard des Batignolles, La méduse, Monsieur monsieur ou La Portugaise, des rendez-vous tristes et d’amours manqués que tentaient de ruiner quelques pirouettes, bijoux de non-sens et jeux de mots, dérisoires et utiles mots d’humour et grimaces assorties. Comme si cet artiste avait besoin de faire le con, de faire le clown, pour taire son trop-plein de sensibilité et de colères, par excès de pudeur, par dérisoire mais élégante politesse.
Dautin s’est fait rare. Ou discret. De temps à autre, tel un marronnier, la presse people ou politique se souvient de lui pour un sujet style « tel père, telle fille » et mesure l’ADN familial de cette Clémentine, députée, et de son paternel, indécrottable insoumis devant l’éternel.
Ce n’est pas qu’il nous revient – il n’est jamais parti – mais ce nouvel album, Le cœur à l’encan, nous donne cette tenace impression. D’autant qu’il s’écoute sans modération, avec passion. Avec toujours les mêmes ingrédients : des textes d’une écriture sûre et sans rature et chaque fois un somptueux écrin musical qui leur sied à merveille (piano et claviers, cordes et cuivres, sous la conduite du fidèle complice,
pianiste et arrangeur Angelo Zurzolo). Ceux qui ont eu la chance d’écouter cet album avant tout le monde s’accordent à penser que ce serait son meilleur album et c’est peu dire.
AU SAUT DU LIT
Le Coeur à L’ENCAN
LA DAME CENDRILLON
PLUS D’ABEILLES PLUS DE MIEL
JE NE VOIS QU ELLE
POURQUOI FAUT IL ENCORE
CHAQUE JOUR
LES PUTAINS
LA RAYMONDE
LE MARCHAND DE CANONS
LA GOLDO
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